Hellocoton

4 juin 2012

J’ai testé pour vous : les urgences le dimanche de la fête des mères




MonBlond ne présente pas de problèmes de santé particuliers, mais Monsieur ne supporte pas la chaleur.
Manque de bol pour lui, la semaine dernière, il a fait 30 degrés.
Donc, conformément à son habitude, il a de la fièvre et ne dors plus

Étant donné que les chaleurs ne sont pas encore insupportables, (la nuit il fait encore frais, pas comme à la fin de l’été ou on se retrouve facilement avec un 28 degrés la nuit et plus de 35 le jour), on s’est quand même posé des questions et jeudi, Roméo l’a emmené voir le médecin.
Ce dernier constate la fièvre à 39 degrés depuis deux jours mais ne trouve aucun autre signe à l’examen. C’est surement le début d’une maladie qui couve, d’autre signes ne vont pas tarder à apparaitre, attendons quelques jours.
Samedi, sa température étant toujours aussi élevée, je le ramène chez le médecin.
Rebelote, pas de symptômes hormis la fièvre. Et une perte de poids, car MonBlond ne désire plus s’alimenter car il est trop malade. Et il ne dort pas la nuit.
Le médecin nous dit qu’il ne peut pas faire de diagnostic plus précis et que si la fièvre persiste, il faut aller aux urgences pédiatriques. Chouette.

La fièvre ne baisse pas, pas la moindre apparition de quelques choses d’autre.
Dimanche matin, après une nuit horrible à geindre et pleurer dans nos bras, la fièvre est encore monte.
Nous décidons d’aller à l’hôpital des enfants.

Prenons notre courage à deux mains, nous prévoyons un stock de jeux et de livres pour faire patienter MonBlond. Un pyjama, on ne sait jamais, peut être par superstition. Comme le parapluie, quand on en prend un, il ne pleut pas et c’est le jour où on l’oublie qu’il pleut.

Nous arrivons dans l’enceinte de l’hôpital. Immense, confuse et d’une architecture pas très avenante. L’hôpital des enfants est dans un austère bâtiment que tente d’égayer quelques dessins et statues de Jofo.
Car, quelque soit le soin apporté à l’apparence de espaces, ces endroits respirent l’angoisse et la tristesse. Des enfants en fauteuils roulants prennent l’air, des parents pressés passent avec des poches emplies de victuailles, l’oreille vissé au téléphone, du personnel fume vite fait une cigarette.
Ambiance.

Et toi, tu passes avec ton nain chéri pleurnichant et perdu.
Imaginant le pire.

A notre très grande surprise, la salle d’attente est vide. En même temps on nous a conseillé d’arriver tôt, les enfants se blessant surtout en fin de journée.
Après avoir rempli les dossiers administratifs, MonBlond est appelé au bout de 5 minutes. Même pas le temps de défoncer la structure de jeux prévue pour faire patienter les enfants.

Début des tests.
MonBlond fatigué et geignard ne se laisse pas faire, même avec les puéricultrices et les pédiatres qui ont l’air d’avoir l’habitude et tout un attirail d’objets de diversion.
Examen complet, prise de sang et test pipi. Pas super pratique sur un gosse qui porte des couches. Résultat, il court à en couche dans les couloirs avec sa poche à pipi. Même malade, MonBlond reste égal à lui-même, il a de la suite dans les idées.

Attente des résultats.
Qui ne révèlent rien.
Diagnostic : il a de la fièvre, il faut lui donner du paracétamol et attendre que ça passe.

Génial.
Je suis contente qu’il n’ait rien d’autre, mais en même temps ça m’a « dérangé » d’aller à l’hôpital et de faire « perdre leur temps » au personnel.
Si les examens qui lui ont été faits ne me semblaient pas très complexes, notre médecin nous a dit qu’on ne pouvait les faire qu’à l’hôpital sur un bébé. Franchement ça m’a paru bizarre pour une prise de sang et un test pipi. Mais l’attente aurai été plus longue dans un labo d’analyse médicales classique.

Conclusion :
Nous sommes rentrés chez nous en étant rassuré, MonBlond n’a pas attrapé une maladie bizarroïde, mais rien de plus pour le soigner.
Comme cela faisait quand même 5 jours qu’il n’avait pas mangé et dormi, le reste journée a été très dur. Il a passé son temps à pleurer. Quand on a voulu le coucher le soir, il s’est mis à plat ventre et à rampé sous son lit pour se cacher pour pleurer.
Il était tellement crevé et énervé qu’il n’arrive plus à se calmer pour s’endormir.
Et puis tout d’un coup, après l’avoir récupéré et déposé dans sol lit (c’est quand même plus confortable que le parquet…) il est tombé de sommeil.

Bon, la nuit qui a suivi n’a pas été de tout repos, mais au moins on est rassuré, il faut juste que l’orage passe, on est plus dans l’attente qu’une maladie veuille bien se déclarer.

Première visite aux urgences pour MonBlond, au moins maintenant on sait à quoi s’attendre, un personnel très attentif, même si je considère qu’on est venus pour de la bobologie. Et ça a surtout tordu le cou à une idée préconçue : non, on n’attend pas trois plombes aux urgences !!

Allez, Bonne Fête des mères Ernestine !!

2 commentaires:

  1. Oh si, parfois on attend 3 plombes aux urgences ! :)

    On a fait le test sanguin en laboratoire le lendemain (les gens arrivés devant nous ont attendu 2 heures les résultats...) comme conseillé par la pédiatre. On devait aussi faire un test pipi, mais je l'ai découvert une fois au labo : il fallait que j'achète la poche en pharmacie et la pose à Lana, pour l'amener dans l'heure au labo (sinon, il fallait recommencer à zéro). J'ai contacté SuperPédiatre qui revenait de vacances et il m'a dit de laisser tomber le test pipi.

    Mais du coup, vous ne savez toujours pas ce qui lui est arrivé finalement ? :/

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  2. Je sais bien qu'on a eu de la chance sur ce coup là aux urgences...
    Pas très sympa de te laisser poser une poche à pipi seule et en plus à une fille!
    Et pour MonBlond, on a jamais vraiment su ce qu'il avait, les examens ont servi à écarter les pires hypothèses...
    En espérant que ni toi ni moi n'y retournions!

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