Hellocoton

15 octobre 2012

Vite fait bien fait




Tiens, ça va parler de bouffe aujourd’hui, pour changer.

Et oui, il a fait un temps de cochon tout le week-end, alors pour passer le temps, eh bien, on cuisine!!

La présente recette est directement inspirée par MonBlond qui est dans une passe « apin-cayotte », comprendre lapin – carotte, donc pour lui, le monde tourne uniquement autour des lapins, des carottes et bien entendu, autour des saucisses (faut pas déconner non plus !!).

Apin - cayotte dans la tête de MonBlond



Carottes au miel

C’est une recette rapide, qui n’a pas forcément l’ambition de faire de l’esbroufe mais qui est rapide à réaliser, avec des ingrédients qu’on a facilement dans la cuisine et qui apporte un peu plus de saveur que les ordinaires carottes-vichy.

Pour 4 personnes
10 carottes fanes (plus tendres mais ça marche aussi avec des carottes normales)
Une cuillère de miel
Un peu d’huile
De la coriandre en poudre

Peller les carottes et les découper en bâtonnets.
Faire chauffer l’huile dans une poêle, y faire mettre les carottes et saupoudrer de coriandre.
Faire sauter 5 min.
Pendant ce temps là faire chauffer un peu d’eau, délayer une grosse cuillère de miel dans un demi verre d’eau chaude.
Verser dans la poêle
Couvrir et laisser cuire jusqu’à ce que les carottes soient tendres MAIS encore un peu croquantes (environ 10 minutes).

Je prépare pour accompagnement du riz dans mon indestructible rice-cooker, ami pour la vie de la mère débordée. (Oui, la bestiole cuit le riz sans surveillance et le maintien au chaud à la fin de la cuisson jusqu’à ce qu’on soit prêts à le déguster.)
A servir avec du jambon ou tout autre viande déjà prête.

Lapin carotte dans la tête de Ernestine

11 octobre 2012

En mode grincheuse




Je suis entrain de virer vielle grincheuse.
Si, je vous jure.
Je râle souvent, mais là, j’en ai ras le bol, ça dépasse les bornes des limites.

Pourquoi ?
Mais parce que je supporte mal/plus les gens mal élevés de mon cours de yoga.
Depuis l’an dernier j’ai réussi à m’organiser pour assister à un cours de yoga. Ce qui n’est pas une mince affaire quand on est une maman « célibataire » du soir : Roméo travaille tard le soir, donc si je veux faire une activité X ou Y, il faut un plan B.
Du coup, ce cours de yoga, c’est MON espace de tranquillité et de zénitude à MOI.
Une heure où je ne suis pas avec MonBlond ou au travail, où je peux penser que à MaPomme, voire à rien du tout.

Et comme dit le prof : « reconnectez vous avec votre moi intérieur ».
Pas de cris, pas de hurlements, pas de surveillance, pas de téléphone qui sonne, pas de chef qui râle, de collègue qui est chiant.
Et franchement, je peux vous dire que c’est pas du luxe.

En gros, c’est une heure pour respirer calmement, faire des exercices dans la sérénité et profiter du temps de méditation.
Oui, en gros, mon activité, c’est être allongée au calme à écouter le vent dans les arbres et le glouglou de la rivière du joli CD new age.
Et comme je suis une grande stressée, je vous jure que ça me fait un bien fou.

"laissez votre esprit s'ouvrir sur un jardin de tranquilité..."



Sauf que.
Y’a des gens qui sont irrespectueux.
Qui arrivent en retard, en plein milieu du cours, et qui marchent sur mon tapis, à deux centimètres de ma tronche pour aller s’installer, et sans s’excuser.
Qui pètent un scandale car on les empêche d’accéder à la salle de cours, car celui-ci est commencé et qu’ils sont vraiment en retard.
Qui laissent sonner le téléphone en pleine relaxation.
Ou carrément qui papotent.

Ça me gave, surtout que le prof précise bien les règles du jeu dès le départ, et franchement pour n’importe quelle activité, ça me parait normal d’arriver à l’heure et de ne pas déranger les autres en pleine pratique.
Franchement, c’est comme si une personne arrivait au d’un match de foot, de basket ou je ne sais trop quoi et ouvrait sa chaise pliante en plein milieu du terrain, et alors gêne tous les joueurs.

Je ne sais pas, on me dit souvent que je suis trop exigeante, qu’il faut que je m’adapte à mon entourage, que je fais des montagnes d’un rien.
Mais là, j’en ai juste ras le bol.

Et puis bon, je me dis que si ces gens ne savent pas se mettre dans de bonnes conditions pour exercer cette activité, c’est qu’ils ne sont pas réellement motivés et donc qu’ils ne vont pas tarder à abandonner.

10 octobre 2012

L'automne, c'est bien ou pas!





Depuis la rentrée, il s’est passé tout plein de choses chez nous

MonBlond a commencé en septembre chez sa nouvelle assistante maternelle : le départ a été assez chaotique, notamment il pleurait à chaque fois que son père le laissait. Cela a duré une bonne semaine jusqu’à un mardi où il a été dans un état très agité. Il a pleuré, tapé, refusé de dormir, de grosses colères… Après un bon débriefing avec sa nounou, en présence de MonBlond et quelques petites conversations avec lui, ça va mieux.

Le matin, quand on lui dit de se préparer pour aller chez nounou, il crie « ouéééé !! » et c’est là qu’on se dit que c’est gagné !
La présence d’une petite fille de son âge ne doit pas y être étrangère, car il nous parle beaucoup d’elle et ils jouent ensemble. Le soir, quand elle part avant lui, il est tout triste et ronchonne jusqu’à ce que j’arrive.
Par contre, il n’a pas encore intégré qu’il ne devait pas la chahuter, ni lui tirer les cheveux !


Le sommeil très perturbé de MonBlond commence à s’améliorer, il semble qu’on revienne à la normale, enfin au rythme de marmotte auquel il nous avait habitués quand il était petit.
Le soir, c’est un peu moins la crise, en fait, il refuse de dormir tant qu’il n’a pas vu Roméo, qui rentre après 22h. Une fois qu’il lui a fait le bisou, il ne hurle plus, mais il ne s’endort pas pour autant, mais au moins on n’a pas besoin d’aller le voir toutes les 5 minutes.

Il commence à parler de plus en plus. Il y a de l’intention pour former des phrases, mais on n’est pas encore au top pour le décodeur, du coup il s’énerve car il n’arrive pas à se faire comprendre. Il apprend de plus en plus de mots, et tous les jours je suis épatée quand il sort un nouveau mot !
Et ce qui me fait mourir de rire, c’est tous les soirs, quand je le pose dans son lit, il me rappelle « maman ? » et il me récite tous les mots qu’il vient d’apprendre : « poussin, canard, descend, monte, fermé, et…. » Et il termine invariablement par « saucisse? saucisse. SAUCISSE!! ». Je vous laisse imaginer quel est son plat préféré. A moins qu’il ne m’insulte tous les soirs. A choisir.

Sa motricité est de plus en plus délirante. Y’a pas à dire, il est vraiment très fort ! Hier soir, il est arrivé avec un peu d’empilement et d’escalade jusqu’à la fenêtre de la cuisine, l’a ouverte et commençait à s’attaquer aux volets…
Dans le principe, je devrais être fière de lui, mais, non, là c’est plus possible.

On a aussi vécu une rencontre automnale comment dire , un peu spéciale… 
La veille de l’ouverture de la chasse, une perdrix est entrée dans la maison et à décidé de se loger dans la chambre de MonBlond… qui jouait tranquillement dans sa chambre et qui a été quelque peu surpris par la bestiole. Je ne sais pas lequel des deux a eu le plus peur, mais on  s’est retrouvé avec Roméo à devoir faire sortir par une fenêtre qui nous a semblé bien petite une pauvre bestiole complètement affolée.
Pour information, la perdrix glisse et dérape avec ses petites pâtes sur le parquet…

Couic couic!


 (non, je ne connais pas bien tous les cris de bestiole)


Et puis, les activités de l’automne on commencé :

Profiter des derniers jours de beau temps pour aller à la plage sans les touristes (enfin !!),

Arracher les derniers plats dans le potager : une activité largement appréciée par MonBlond, qu’il a rêvé pendant tout l’été,

Essayer de trouver des idées pour les prochaines vacances. Ben oui, ça fait du bien de se projeter un peu, même si ça fait à peine un gros mois qu’on a repris,

La reprise des bébés nageurs, défouloir indispensable à MonBlond, et surtout activité partagée entre mecs : Roméo accompagne MonBlond le lundi matin, alors que je suis au travail….

Manger les dernières tomates et les dernières fraises, tout en louchant sur les premières cucurbitacées…

Sauter dans les flaques d’eau à pieds joints et son contraire, tourner en rond dans la maison car il pleut…


Voilà, voilà, pour nos petites aventures…

9 octobre 2012

Mots de parents #3

Copine : Vendredi soir, je suis allé à un rendez vous avec l'institutrice de T. qui est en moyenne section de maternelle.

Ernestine : Ah, bon mais qu'est ce qui se passe ? Je croyais que c'était le plus gentil petit garçon de la terre??

Copine : C'est justement ça le problème : il me raconte que tous les autres élèves le tapent. Je voulais vérifier si c'était bien le cas, et ce qu'on pouvait faire.

Ernestine : Et qu'est ce qu'elle t'as dit, son institutrice?

Copine : Elle m'a répondu que T. était trop gentil, et qu'il n'osait pas se défendre. Il faut qu'il apprenne à rendre les coups pour se faire respecter.
Maintenant je dois lui apprendre à être méchant (pour survivre dans cette jungle qu'est l'école). Ça serait quand même pas mieux si les autres enfants apprenaient à être gentils, plutôt que T. apprenne à être méchant?

4 octobre 2012

Les fourberies de Mini Chef



Comme je l’ai écrit dans un précédant billet, une préoccupation quotidienne est de préparer à manger et surtout, à l’instar de nombreuses mamans, comment faire manger des légumes à mon fils, deux ans et des poussières, en pleine période du « non ».

Quand j’ai commencé la diversification, je lui ai fait gouter une multitude de légumes, qu’il mangeait de bon gré. Avec l’aide de ma vendeuse de légumes préférée, je lui ai préparé des purées aux gouts les plus improbables : giraumon, panais, crosnes, artichaut, sans oublier les grands classiques, carottes, courgettes…
Je me suis dit, c’est bon, il va aimer de tout, ce petit loulou !

Et puis, un beau matin, enfin plutôt un beau midi…
Plus moyen que MonBlond avale le moindre légume, nous voilà abonnés aux coquillettes/jambon blanc.
Je ne lâche pas le morceau, je le sers systématiquement en légumes, qui refroidissent consciencieusement dans son assiette…

Mais je reste également perplexe sur son comportement : quand je cuisine, il vient systématiquement me voir pour me demander de grignoter un bout de légume cru : les haricots verts, c’est quand même plus sympa cuit que cru !! Mais, non, MonBlond préfère en croquer quelques uns puis les boude dans son assiette.

En voyant qu’il s’intéresse à la préparation, j’ai essayé la technique de sioux de l’associer à la préparation pour qu’il soit plus motivé pour manger.
Rien à faire, impossible de lui faire touiller le moindre plat, ou alors cela dégénère en crise de pleurs quand il se rend compte, que non, on ne peut pas manger TOUS les ingrédients crus, ou alors qu’il faut attendre que le plat cuise.

Donc, j’ai laissé tomber, pas la peine de générer une source de conflit supplémentaire en pleine période d’opposition.

Et puis, hier soir, grosse frayeur.
J’ai préparé des courgettes, il en a gouté un ou deux bâtonnets cru, je les ai mis à cuire dans une poêle, il est retourné jouer dans le salon, je suis sortie de la cuisine en laissant le plat cuire.
Quand je reviens dans la cuisine, Horreur et Putréfaction, MonBlond avait trainé le marchepied du cellier jusque devant le plan de travail, soulevé le couvercle et touillait la tambouille.
A peine dangereux comme situation.
Après m’être retenue de hurler, je suis allée vers lui, je lui ai expliqué qu’il ne fallait pas cuisiner sans l’aide de maman.
Puis je lui ai fait rajouter dans le plat des herbes de Provence et pressé une gousse d’ail dans le presse ail. Puis, on a un peu remué ensemble.
Il est reparti jouer.

Quand on est passé à table, il était impatient, et croyez-moi il a dévoré ses courgettes et je l’ai même resservi !

Hourra ! Trompette et confetti ! Enfin, au moins pour ce repas là !

Pas la peine d’invertir dans des jeux à deux million de dollars, un presse ail à 4,99 euros chez IKEA fera l'affaire